Dirigeant de start-up ou de TPE, vous vous demander de quelle aide à l'embaucher vous bénéficiez? Quels sont vos droits? Comment faire? L’embauche en apprentissage pour construire une équipe est-elle une bonne solution?
Très vite pour une TPE, se développer passe par accroître les ressources et notamment les ressources humaines.
Coté humain, pour une collaboration saine et solidaire au sein de l'équipe, dans les périodes euphoriques comme dans les phases de crise de l’entreprise, un bon axe est de viser la complémentarité des compétences, des expériences et des savoir-faire. Hélas, une tendance fréquente est de se tourner vers ses pairs, ceux avec qui il nous est facile de travailler
- même formation
- même parcours
- même vision du projet de développement d’entreprise
- etc
L’embauche en apprentissage ou alternance permet un partage d’expérience enrichissante et une nouvelle vision dans l’entreprise.
Coté finance, recruter c’est un engagement vis à vis de la recrue, vis à vis de la l’entreprise : sa viabilité, son potentiel de développement... et ses comptes...
Recruter en CDI fait peur en ces temps économiquement incertains.
Une étape préalable est de trouver des solutions moins engageantes.
Les startups aiment commencer avec des stagiaires: peu chers mais un investissement de court-terme.
Les TPE plus classiques se tournent volontiers vers l’apprentissage ou les contrats de professionnalisation. D’ailleurs, pour 71% des dirigeants d’entreprises, l’apprentissage est une solution intéressante pour leur entreprise (source enquête IFOP pour le compte du Centre national de prospective Agefa-PME). D’ailleurs 75% des contrats d’apprentissage sont signés par une entreprise de moins de 10 salariés et 88% d’entre elles sont satisfaites de l’expérience. Cela aboutit à une embauche dans 50% des cas (source enquête 2013 « Les PME et l’Alternance » par la CCI Paris-Ile-de-France) !
Donc, une très bonne solution! Cela permet de construire une relation dans la durée avec des personnes déjà un peu familiarisées avec l’entreprise.
Le 17 juillet, le gouvernement parle de supprimer une des aides pour employer un apprenti, l'indemnité compensatrice de formation (ICF) et en parallèle, il affirme sa volonté d’accroitre dans les trois ans le nombre d’apprentis.
Or, les TPE représentent plus de 60 % des bénéficiaires de cette prime d’au minimum 1 000 euros.
Quel dommage! quel tollé!
Le 18 juillet, les TPE de moins de dix salariés seront épargnées grâce à la création d'une nouvelle aide pour l'embauche d'un apprenti. Reste à définir son montant, les conditions d’obtention, les modalités...
Ceci permet au moins de faire connaître les aides pour les entreprises à l’embauche d’un apprentis et déparler des aspects financiers du dispositif de recrutement en apprentissage.
Une voie alternative est le contrat de professionnalisation qui s’inscrit aussi un cadre d’alternance, pour les étudiants, des jeunes de moins de 26 ans ou des personnes plus expérimentées dans le cadre d’une formation continue ou de reconversion professionnelle. Quel est son avenir?
Pour les entreprises en développement, les contrats d’alternance ont un véritable intérêt pour monter en compétence et accroitre son potentiel.
Recruter n’est toutefois qu’un des aspects du développement d’entreprise. Cela s’inscrit dans une stratégie bien définie vers le cap bien définie par l’équipe dirigeante et partagé par l’équipe.
Encore faut-il aligner les intérêts individuels et partager une mission clairement exprimée.
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